mardi 1 août 2017

Regarde comme nous sommes grands !

A mes yeux la poésie a bien plus de valeur que le savoir. Je ne me sens pas à ma place dans un monde occidental où les sciences et leur rejeton le progrès piétinent nos rêves et nient notre propre nature. Au lieu de révolutionner notre façon de voir le monde, ils préfèrent ajuster leur lunettes et regarder ailleurs, idéalisant une vie extra-terrestre comme une humanité de remplacement, car nous sommes en train de détruire notre planète avec une technologie basée sur la confusion et une complexité de production telle que le monde se compte en nombre en non en amour. Je souffre de schizophrénie mais parfois c'est l'humanité entière qui me semble folle préférant ses petits jeux de pouvoir plutôt que de voir ses frères et sœurs mourir dans l'indifférence de la maladie et se dire que quelque chose ne tourne pas rond. Nous sommes tellement loin de l’Éden que les religions et le progrès nous vendent alors qu'il suffirait d'ouvrir les yeux sur notre terre, la chérir et vivre en harmonie avec elle pour que le bonheur soit possible et non une denrée si rare.
Oui, je souffre. Je souffre de tant de bêtise dans le monde. Je souffre car mes rêves m'isolent au lieu d'être reconnus et source d'échanges et de cohérence. Je souffre car les choses simples de la vie sont noyées dans la confusion du progrès. Je souffre surtout de ne pas pouvoir aimer mes amis et ma famille comme ils le méritent. Je souffre car toutes ces années à préférer le sens poétique du monde m'ont amené à la maladie et en une grande difficulté à m'exprimer.
Le travail a volé l'âme des humains. Nous sommes pris dans une guerre entre la survie et l'entreprise. Plus rien nous relie sauf l'espérance pour les plus chanceux d'entre nous. Nous vivons une ère bien sombre et nous devrions nous satisfaire de cette vie. Non, la révolte me réveille chaque matin bien trop tôt car nous sommes encore tellement loin de nos rêves. Je vous en prie, redescendons sur terre...

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