lundi 19 mars 2018

La femme

Ah ce que j'aime les femmes! Mais elles me mettent dans un de ces états, c'est pas possible. Par exemple si je vais boire un verre avec une amie le soir, je passerai ma journée à imaginer notre discussion et tout ce que j'ai envie de lui dire et à chaque fois il faut que ce soit plus recherché et plus enrichissant c'est à s'en arracher les cheveux. Mais bon, ainsi je me sens plus vivant, cheminant sur une voie d'amour, d'amitié et de compassion. Je me sens aussi plus en paix lorsque j'ai échangé un regard, une émotion, un verre, une discussion avec la gente féminine. Je peux ainsi perdre mes préjugés masculins et accéder à un autre point de vue, une autre façon de voir le monde et après chaque rencontre je me sens grandi comme si la femme me permettait d'accéder à une nourriture plus subtile. Une nourriture du coeur qui rend le monde plus cohérent, plus sensible, plus éveillé. Qui me redonne confiance en l'avenir, qui ouvre mes yeux sur un univers merveilleux où la complicité et le rire égaillent nos journées.
Je rêve qu'un jour nous puissions vivre en paix et que la femme s'épanouisse au-delà de tous les clivages et autres jeux de domination. Rien que pour les voir sourire, cela en vaut la peine.

(Texte écrit au groupe d'écriture du GRAAP, Lausanne le 27 février 2018. Les thèmes étaient : le départ ; la femme ; le froid ; la liberté.)

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