vendredi 22 juillet 2016

Fourmis, termites et amitié.

Nos bâtiments sont de plus en plus confortables, nos murs de plus en plus solides, nos salles de bain de plus en plus propres, nos rues de plus en plus glauques et nos terrasses de plus en plus luxueuses. Mais nous arrive-t-il de penser que la vitesse de nos esprits nous a enfermé en des véhicules froids et putrides, que la force de nos bras nous emprisonne dans des cellules bien trop humaines et que nos villes se vident de ses enfants qui ne se reconnaissent plus alors en ces lieux condamnés et contre-nature.
Pourtant nous sommes des graines et non des cases. Nous sommes fait de terre et d'eau et non de pâte à dent. Où diable se retrouver lorsque la pauvre fourmi veut rendre visite à son amie la termite ?
Comment se voir lorsque le sol même et déjà nous enferme dans la souffrance et que nos cœurs résonnent à l'unisson sur les pentes de nos souvenirs ?!

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