mardi 3 avril 2018

La fête de Pâques.

Pour la fête de Pâques, j'ai teint des oeufs avec ma mère. Cochenille, pelures d'oignons, bois de sental, pour toute une panoplie de couleurs allant du violet au brun foncé en passant par le rose. Je n'y connaît pas grand chose aux origines de cette fête. Il me semble me souvenir de l'histoire d'un farfelu lapin qui en transportant les oeufs de dame la poule en avait malencontreusement laissé tomber un à terre le fendant quasiment en deux avant qu'il ne roule dans les hautes herbes. Le croyant fichu notre fieffé lapin le laissa à son sort avant de poursuivre son chemin. Plusieurs jours passèrent après ce malheureux incident et dame la poule, inquiète, se mit en quête de retrouver ce pauvre oeuf mutilé et perdu dans la nature. C'est alors qu'un de ses poussins s'aventura dans les hautes herbes et piaffa de joie en tombant sur son futur petit frère ou petite soeur. Et quelle ne fut pas leur surprise à notre famille de gallinacés de trouver un oeuf intact et sans une seule égratignure. On le dit même miraculé comme si la grâce était descendue du ciel pour recoller sa coquille émiettée. Un oeuf ressuscité. Ainsi, tendre dame la poule pu pardonner à ce vile lapin son larcin et tout rentra dans l'ordre dans nos prairies verdoyantes.

(Texte écrit au groupe d'écriture du GRAAP, Lausanne le 3 avril 2018. Les thèmes étaient : la lumière ; la toux ; la fête de Pâques ; chapeau.)

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