lundi 19 septembre 2016

Dans le cadre, l'océan.

Présageant les plaines de la liberté où l'air s'emplit de ses embruns comme si l'oral nourrissait les fonds marins ou l'orc et le rorkal dansent tel deux frères neptuniens sur les résonances, vagues réminiscences des dunes abyssales, lieu des sombres magies de la résurrection, des renaissances présumées ou simplement vécues par les esprits torturés guettant l’idyllique reconnaissance par soi et les bancs alors se perdant par delà les récifs, imitant en toute innocence la rythmique caverneuse des tréfonds de la terre. Le flux et le reflux créant l'espace de ses doigts géants dans les labyrinthes minéraux reflétant l'immensité du temps dans l'instant d'un désir sensible. Les formes trépignent, les ténèbres mêlent le possible et l'impossible, le mouvement et l'immobile, le touché et l'appel. L'air s’immisçant dans le ventre des argiles. Si l'homme n'avait point apporté sa torche, les démons seraient encore à habiter ces contrées sans mémoire où la silhouette perd pied dans moult symboles révélant les golems ancestraux. Ambre. Enfants de l'incréé, gemmes sans age, bijoux de l'informe fêlant l'obscurité et perlant la nuit d'une raison mystérieuse.

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