jeudi 6 avril 2017

Animal

Hier je ne visais plus les yeux mais le cœur. Une lueur d'espoir a pimenté mon désir, je veux m'y accrocher coûte que coûte. C'est ce dont j'ai manqué pendant toutes ces années de fuite : une fuite vers où, vers quoi ? Vers son cœur ! Retrouver le sommeil et l'envie. Me faire plaisir. Participer au bonheur commun, retrouver mes occupations et mes passions qui s'étaient tues dans la nuit, rallumer le feu l'espace d'un instant et sourire à la vie. Oui, c'est ce qui me manque le plus. Pas ce sourire niais qui rit de la situation mais celui qui dit : "vous allez bien voir ce que je vous réserve. Mon avenir est serein et je ne me sens plus seul, non, la vie elle-même m'habite et les êtres dansent dans la ronde de nos jours partagés. Le temps du rêve abreuve nos gorges assoiffées et l'envie de chanter galope encore en ces contrées."

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